Le plan Macron en Libye, avalisé par le Maroc, déjà à l’eau
Mohammed VI recevant Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb à Abidjan le 29 novembre 2017, en marge du Sommet UA-UE. AIC PRESS
Après avoir qualifié de « crimes contre l’humanité » les ventes aux enchères de migrants en Libye, Emmanuel Macron s’est érigé en chef militaire humanitaire, avant de faire volte-face, moins de 24 heures plus tard.
À l’initiative de la présidence française, une réunion a eu lieu mercredi 29 novembre dans la soirée, en marge du sommet UE-Afrique à Abidjan en Côte d’Ivoire. À l’issue de cette rencontre, à laquelle participaient des représentants de l’Union africaine et de l’Union européenne, le secrétaire général de l’ONU, le Maroc, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Tchad, le Niger, le Congo-Brazzaville et la Libye, via le président Fayez al-Sarraj, à la tête du gouvernement dit d’union nationale de Tripoli, le chef de l’État français a annoncé avoir obtenu l’aval de ses interlocuteurs pour mettre en œuvre une série de mesures visant à lutter contre le trafic de migrants vendus comme esclaves en Libye. Il est toutefois allé un peu vite en besogne.
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