Le Maroc veut déminer le Conseil paix et sécurité de l’UA
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et Mohcine Jazouli, ministre délégué aux Affaires africaines lors du 30è Sommet de l’UA à Addis Abeba. MAECI
Le Maroc a voulu creuser son sillon pour ce 30ème sommet de l’Union africaine tenu les 28 et 29 janvier, faisant entre autre étalage des missions humanitaires de ses Forces armées royales et mobilisant en sus de son chef du gouvernement Saâdeddine El Otmani, en doublure du roi, son diplomate en chef, Nasser Bourita, flanqué de son désormais second aux Affaires africaines, Mohcine Jazouli.
C’était sans compter les résistances du camp adverse qui, au sein du Conseil de paix et sécurité se sont matérialisées dans son rapport par une décision résolument favorables aux thèses du Polisario. L’extrait fuité à des canaux proches d’Alger et à Yabiladi invite le Maroc et la « RASD » à entrer dans des négociations directes et exhorte les « deux Etats membres, d’engager sans condition préalable, des pourparlers directs et sérieux, facilités par l’UA et les Nations unies pour l’organisation d’un referendum libre et juste pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Proactif, le CPS entend faire accepter à l’UA, le fait « opérationnaliser, si et lorsque nécessaire, son Comité des chefs d’Etats et de gouvernement sur le Sahara occidental ». Il demande aussi à Rabat de « permettre à la mission d’observation de l’UA de retourner à Laâyoune au Sahara occidental, et de permettre un suivi indépendant des droits de l’Homme dans le territoire ».
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