S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Soyez au devant de l'actualité avec notre offre Découverte

80 DH
1 mois
Découvrir les offres
31.01.2018 à 19 H 02 • Mis à jour le 31.01.2018 à 19 H 13
Par
Union Africaine

Le Maroc veut déminer le Conseil paix et sécurité de l’UA

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et Mohcine Jazouli, ministre délégué aux Affaires africaines lors du 30è Sommet de l’UA à Addis Abeba. MAECI
Des décisions relatives au rapport du Conseil paix et sécurité (CPS) sur l’état de la sécurité en Afrique, résolument pro-Polisario, ont été présentées comme un camouflet fait à Rabat. Elles ont cependant été soumises à objection de la part d'une minorité de blocage. Un dernier baroud d’honneur de Smaïl Chergui, commissaire du CPS, avant l’entrée du Maroc dans ce pré-carré tenu jusqu’ici par Alger ?

Le Maroc a voulu creuser son sillon pour ce 30ème sommet de l’Union africaine tenu les 28 et 29 janvier, faisant entre autre étalage des missions humanitaires de ses Forces armées royales et mobilisant en sus de son chef du gouvernement Saâdeddine El Otmani, en doublure du roi, son diplomate en chef, Nasser Bourita, flanqué de son désormais second aux Affaires africaines, Mohcine Jazouli.


C’était sans compter les résistances du camp adverse qui, au sein du Conseil de paix et sécurité se sont matérialisées dans son rapport par une décision résolument favorables aux thèses du Polisario. L’extrait fuité à des canaux proches d’Alger et à Yabiladi invite le Maroc et la « RASD » à entrer dans des négociations directes et exhorte les « deux Etats membres, d’engager sans condition préalable, des pourparlers directs et sérieux, facilités par l’UA et les Nations unies pour l’organisation d’un referendum libre et juste pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Proactif, le CPS entend faire accepter à l’UA, le fait « opérationnaliser, si et lorsque nécessaire, son Comité des chefs d’Etats et de gouvernement sur le Sahara occidental ». Il demande aussi à Rabat de « permettre à la mission d’observation de l’UA de retourner à Laâyoune au Sahara occidental, et de permettre un suivi indépendant des droits de l’Homme dans le territoire ».

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.