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08.02.2018 à 11 H 46 • Mis à jour le 08.02.2018 à 11 H 46
Par
Afrique

Afrique du Sud: Jacob Zuma fait traîner son départ

Des manifestants réclamant la chute de Jacob Zuma devant le siège de l’ANC à Johannesburg lundi. MARCO LONGARI/ GETTY IMAGES
Les Sud-Africains sont suspendus aux tractations de couloirs visant à organiser le départ du président impopulaire et corrompu Jacob Zuma, afin de laisser place au nouveau leader de l’ANC Cyril Ramaphosa

On a connu des déboulonnages de statues plus rapides. Pourtant, l’issue de l’affrontement qui plonge l’Afrique du Sud en plein psychodrame ces jours-ci ne fait guère de doute : le président Jacob Zuma finira par partir. La question est : quand ?


Depuis que l’actuel vice-président Cyril Ramaphosa a été élu à la tête de l’African National Congress (ANC), à la mi-décembre 2017, il était évident que le parti dominant de la vie politique sud-africaine depuis la fin de l’apartheid allait chercher à écarter son ancien leader, toujours chef d’État jusqu’en 2019 en théorie, mais englué dans des scandales politico-financiers à n’en plus finir (voir notre série d’articles sur l’ère Zuma). Cela fait plusieurs années que Jacob Zuma est devenu un véritable boulet pour l’ANC, au point que le parti autrefois ultra-majoritaire (il n’a jamais récolté moins de 60 % à 70 % des voix lors de scrutins nationaux) envisage comme une possibilité de perdre les prochaines élections. Il a d’ailleurs déjà dû céder le contrôle des plus grandes villes du pays lors du scrutin municipal de 2016 : Johannesburg, Le Cap, Pretoria, Port Elizabeth.

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