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10.02.2018 à 17 H 38 • Mis à jour le 10.02.2018 à 17 H 38
Par
Enquête - Partie 3

La lente agonie de la veille sanitaire marocaine

Un laboratoire pharmaceutique marocain. AIC PRESS
Cœur du système de santé, la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) et son Laboratoire national du contrôle des médicaments (LNCM) subissent une sévère hémorragie de leurs cadres. Sous le coup d’un warning de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la pré-qualification du LNCM est menacée. Son retrait anéantirait les capacités à l’export de l’industrie locale

En matière de santé publique, les pouvoirs publics se sont engagés dans une logique de mondialisation effrénée aux contours flous malgré les grandes promesses de la Politique nationale du médicament censée encourager la fabrication nationale.


Une des conséquences de ce manque de vision, en plus du chaos qui règne dans l’industrie en raison de la non application de la fameuse loi 17-04 aux nouveaux entrants est le goulot d’étranglement que connaît le Laboratoire national du contrôle des médicaments (LNCM).

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