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06.03.2018 à 18 H 03 • Mis à jour le 07.03.2018 à 13 H 10
Par
Enquête - Partie 6

Omar Bouazza: l’homme clé de la Santé accusé de racket

Omar Bouazza (médaillon), directeur du médicament et de la pharmacie au ministère de la Santé en compagnie d’El Houcine Louardi, ex-ministre de la Santé. AIC PRESS
Le directeur du médicament, objet de toutes les critiques, a été confronté sur Luxe Radio à des professionnels du secteur très remontés. Accusé à l’antenne d’avoir tenté de lever des fonds auprès des industriels en total conflit d'intérêt au motif de l’organisation des Assises du médicament, il fait feu de tout bois aujourd'hui pour faire taire ses détracteurs par des menaces de représailles

Durant plus d’une heure et demi à l’antenne de Luxe Radio, le Dr. Omar Bouazza, directeur de la direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au ministère de la Santé a subi, le 27 février, le feu roulant des autres invités au débat de l’émission « Avec ou sans parure » animée par Mehdi Touassi. Objet de la polémique, le fiasco de l’organisation quelques jours auparavant à Skhirat des « 2èmes Assises du médicament et des produits de la Santé » révélé par le cinquième volet de l’enquête du Desk sur la situation préoccupante de l’industrie pharmaceutique nationale.


Premier à ouvrir les hostilités, Salim El Guermaï, directeur général des laboratoires Galenica et vice-président de l’AMIP (l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique) a fustigé un « décalage » entre le thème choisi, celui des médicaments contrefaits qui concerne avant tout l’Afrique subsaharienne, et les préoccupations prioritaires de l’industrie nationale de nature à « semer le doute sur la qualité des médicaments marocains », confirmant d’entrée au débat la salve de critiques sur le même sujet évoquées à la veille du conclave par nombre de professionnels.


El Guermaï a ainsi regretté que « le débat de fond » et « les grands défis » du secteur à l’instar de l’accessibilité ou de l’usage rationnel du médicament aient pu ainsi être occultés par une problématique « mal comprise », suscitant des manchettes alarmistes dans la presse avançant le chiffre irrationnel de 15 000 morts par an, alors que plus de la moitié des accidents enregistrés au Maroc suite à l’absorption de médicaments est le fait de tentatives de suicide et que la qualité des produits marocains n’est nullement mise en doute étant d’ailleurs compris dans la zone Europe.


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