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18.06.2018 à 04 H 26 • Mis à jour le 18.06.2018 à 04 H 26
Par
Enquête

Santé publique: «Vous avez aimé Dr. Bouazza ? Vous allez adorer Pr. Hakkou»

Le Pr. Farid Hakkou. AHST
Le soufflé de satisfaction après le limogeage de Omar Bouazza de la direction du médicament et de la pharmacie au ministère de la Santé est vite retombé. Dans le milieu pharmaceutique, son potentiel successeur, Farid Hakkou, suscite de vives critiques. Et déjà, on exhume les « dossiers noirs » de son parcours de professeur naviguant en eaux troubles…

Le très contesté Omar Bouazza, directeur du médicament et de la pharmacie (DMP), a finalement été limogé, sur fond de scandales à répétition. Un appel à candidature, pour lui trouver un successeur a été lancé. Mais chose étonnante, c’est un personnage, non moins controversé, chargé par le ministère de la Santé de présider le groupe de travail « médicaments-sang » du Plan 2026, qui devrait lui succéder comme nous le révélions dans un précédent article : le Pr Farid Hakkou.


Natif de Figuig en 1952, Farid Hakkou est connu dans le milieu de la santé pour être le président du comité d’éthique pour la recherche biomédicale de Casablanca. Titulaire en 1980 d’un doctorat de médecine de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et d’un doctorat de sciences en biologie humaine de la Faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière à Paris en 1984, il est professeur de médecine en pharmacologie clinique, chef de service de biochimie et de pharmacologie toxicologie du centre hospitalier Ibn Rochd. Il est également président et fondateur de la Fondation Hassan II pour la recherche scientifique et médicale sur le Ramadan. Voilà pour sa biographie officielle mais la réalité de son parcours est bien plus complexe et certainement moins glorieuse tant un Farid Hakkou en cache un autre.


Pour ceux qui ont eu à le connaître Hakkou « sait cacher son jeu et pratique l’art du camouflage avec la virtuosité d’un caméléon ». Un profil peu amène qui expliquerait sa grande discrétion, mais qui révèle, selon les informations obtenues par Le Desk que ce professeur de médecine exerçant dans une faculté étatique cultive en parallèle des activités rétribuées dans le privé et pis encore qu’il soit associé de sociétés agissant dans le domaine médical alors que son statut de salarié de l’état lui interdit tout entrepreunariat dans le privé.


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