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13.09.2018 à 13 H 24 • Mis à jour le 13.09.2018 à 13 H 25
Par
France

Torture en Algérie: le geste historique d’Emmanuel Macron

Poster Maurice Audin d’Ernest Pignon Ernest au milieu des enfants d’Alger en 2003 @Ernest Pignon Ernest
Le président de la République française a reconnu ce jeudi la responsabilité de l’État français dans l’assassinat du jeune mathématicien communiste Maurice Audin, arrêté, torturé et tué par des militaires français en 1957 à Alger. À travers lui, il dénonce plus largement le système de torture légalement institué par la France de l’époque, et les milliers de « disparitions » qui en ont découlé

Le même mot revient sur toutes les lèvres : historique. Ceux qui l’emploient aujourd’hui n’ont pas coutume de le placer à tort et à travers, mais ce qu’a décidé de faire le président français, Emmanuel Macron, ce jeudi 13 septembre, les pousse à sortir de leur réserve habituelle. L’information a été annoncée par le député La République en marche (LREM), Cédric Villani, dans la matinale de France Inter. Dans les heures qui viennent, le président de la République reconnaîtra la responsabilité de l’État français dans la « disparition » du jeune mathématicien communiste Maurice Audin, qui militait pour l’indépendance de l’Algérie et a été assassiné en juin 1957, après avoir été arrêté et torturé par des militaires français.


À travers cette figure de la lutte anticolonialiste, Emmanuel Macron dénonce plus largement « le système légalement institué » par la France de l’époque, ayant permis le recours à la torture pendant la guerre d’Algérie. Soixante et un ans après les faits, cette reconnaissance officielle du président de la République est un événement politique et historique majeur, qui vient saluer le combat sans relâche mené par la veuve du mathématicien, Josette Audin, leurs enfants, mais aussi un nombre considérable d’historiens, de journalistes, d’intellectuels ou de membres du mouvement associatif, pour que la lumière soit enfin faite sur ce qui fut longtemps qualifié d’« événements ».


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