S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Soyez au devant de l'actualité avec notre offre Découverte

80 DH
1 mois
Découvrir les offres
21.02.2019 à 17 H 56 • Mis à jour le 21.02.2019 à 17 H 56
Par
Israël

Pour sauver son poste, Netanyahou s’allie avec le pire de l’extrême droite israélienne

Une affiche de campagne présentant l’alliance entre Netanyahou et Trump comme argument électoral. © Reuters
Afin de contrer le nouveau tandem centriste qui menace sa réélection, le premier ministre d’Israël a organisé l’alliance des petits partis nationalistes et religieux, dont Force juive, considéré comme raciste et dont certains membres figurent sur la « liste noire » américaine du terrorisme.

S’il en était encore besoin, Benjamin Netanyahou vient de prouver une nouvelle fois qu’il était prêt à toutes les alliances et à toutes les compromissions avec l’extrême droite la plus radicale pour se maintenir au pouvoir. Le premier ministre israélien ne s’est pas contenté d’observer les manœuvres des petits partis extrémistes dans la perspective des élections législatives du 9 avril 2019, il a pris une part active dans leur rassemblement en les poussant à passer un accord et en leur promettant par avance des ministères. Ce faisant, il a réintroduit dans le jeu électoral et offert des perspectives à Force juive, un parti dont l’incarnation précédente avait été interdite de concourir aux élections de 1988, car jugée trop raciste et trop peu démocratique, et dont certains des membres sont interdits d’entrée sur le sol des États-Unis pour soupçon de terrorisme.


Depuis plusieurs semaines, Netanyahou est en difficulté face au scrutin à venir, qu’il a lui-même convoqué en espérant l’emporter haut la main. Il doit faire face à un nouveau venu, l’ancien général Benny Gantz, qui surfe sur son image d’ancien patron de l’armée israélienne et qui vient de s’allier avec les centristes de Yaïr Lapid. Ce nouveau partenariat, intervenu à la veille du dépôt des listes électorales jeudi 21 février, représente une sérieuse menace pour le premier ministre : pas tant dans les idées du tandem, qui demeurent assez vagues, que dans son positionnement au centre-droit de l’échiquier politique, à la place autrefois occupée par les conservateurs du Likoud avant que Netanyahou ne pousse les gaz à droite toute dans les années 2000.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.