S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Soyez au devant de l'actualité avec notre offre Découverte

80 DH
1 mois
Découvrir les offres
15.04.2019 à 00 H 56 • Mis à jour le 15.04.2019 à 00 H 56
Par
Analyse

Soudan: l’armée garde le pouvoir mais promet de le partager

Des manifestants lors d’un rassemblement demandant à un organisme civil de diriger la transition vers la démocratie, devant le siège de l’armée à Khartoum samedi. AHMED MUSTAPHA/ GETTY IMAGES
Les généraux soudanais affirment qu’ils n’interviendront pas dans la composition du gouvernement civil qu’exige l’opposition. Mais, pour l’instant, aucune date n’est arrêtée pour ce transfert de pouvoir et l’armée refuse que le dictateur déchu soit remis à la justice internationale

L’incertitude sur le choix entre la rupture et la continuité n’est toujours pas levée à Khartoum. Les manifestants soudanais qui ont obtenu jeudi la destitution par l’armée du dictateur Omar el-Béchir, puis le lendemain la démission du général Awad Ibn Ouf, désigné par l’état-major pour lui succéder, avant d’applaudir l’arrivée d’un nouveau général, Abdel Fattah al-Burhane à la tête du Conseil militaire de transition, doivent-ils se résigner à voir un général succéder à un autre général à la tête de l’État ou espérer obtenir, dans un délai acceptable, un transfert du pouvoir aux civils comme ils le réclament ?


Au vu des événements qui viennent de se succéder en moins d’une semaine, après quatre mois de manifestations populaires dont la répression a fait plus de 60 morts, et à la lumière de l’histoire récente du Soudan, toutes les hypothèses sont encore imaginables. Notamment celle d’une mascarade des militaires affectant d’accepter des concessions, sous forme de changements de personnes et d’engagements verbaux sans lendemain, pour conserver l’essentiel, c’est-à-dire le contrôle du pouvoir politique et des pans entiers de l’économie qui relèvent du régime et de ses partenaires ou hommes de paille.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.