Le riad marocain et sa tonne de meubles de luxe attirent de gros pépins aux Balkany

Patrick Balkany, le 14 mai au tribunal correctionnel de Paris. © Reuters

Du littoral antillais à la palmeraie de Marrakech, les audiences de la troisième semaine du procès d’Isabelle et Patrick Balkany ont cherché à remonter la piste des montages offshore sophistiqués mis en place par les édiles de Levallois-Perret. Focus sur l'audience déjantée consacrée à la villa de Marrakech...

Troisième semaine de procès, et toujours pas d’Isabelle Balkany. La première adjointe au maire de Levallois-Perret (et épouse de celui-ci) est sortie de sa clinique voici quelques jours, elle voudrait vraiment participer aux débats, mais « ses médecins le lui interdisent », explique son avocat, Pierre-Olivier Sur, en marge de l'audience. Il ajoute, avec gravité : « Ils considèrent que la médiatisation du procès et son hystérisation sur les réseaux sociaux sont dangereuses pour son état psychologique. »

Quant à Éric Dupond-Moretti, l’avocat de Patrick Balkany, il n'a fait qu'une apparition à l'ouverture des débats, et laisse son associé Antoine Vey en première ligne.