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02.06.2019 à 05 H 12 • Mis à jour le 02.06.2019 à 05 H 25
Par
Enquête

Des «labos fantômes» toujours avantagés par le ministère de la Santé ?

Unité de fabrication de médicaments génériques en Inde. AP
Un laboratoire pharmaceutique étranger, dont la légalité au Maroc est contestée, a obtenu une autorisation expresse pour commercialiser son générique anti-hépatite C produit en Inde. Les fabricants locaux ayant conçu un médicament similaire ont-ils été sciemment écartés de la course ? Enquête sur une bataille d’influence et de gros sous…

La décision est fortement contestée dans le milieu de l’industrie pharmaceutique nationale. Selon un document officiel obtenu par Le Desk, le Pr. Jamal Taoufik, récemment nommé à la tête de la direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au sein du ministère de la Santé, a autorisé le 12 mars 2019 la mise sur le marché pour 24 mois du MyHep All, un générique indiqué pour le traitement de l’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les adultes.


Problème selon la concurrence locale, ce médicament est produit en Inde sous licence de l’Américain Gilead par le laboratoire Mylan et dont la présence au Maroc serait toujours en totale violation des dispositions de la loi. Une problématique qui concerne plusieurs « laboratoires fantômes » sur laquelle Le Desk avait déjà enquêté début 2018.


L'autorisation de mise sur le marché du générique indien accordée le 11 mars par le patron de la DMP, Jamal Taoufik. Document Le Desk


Nous rappelions à ce sujet que la loi 17-04 impose clairement à tout établissement pharmaceutique industriel (EPI) installé au Maroc de disposer en propre d’un site de production. Or, selon ses détracteurs, Mylan « ne dispose d’aucune usine et ne compte pas en ériger au Maroc ». Celui-ci est simplement logé chez Pharmaprom, une filiale du groupe Promamec…donc sans ligne de production, ni unité de management qualité, ni laboratoire de contrôle comme l’exige la loi… «  Ils n’ont même pas d’équipe de visiteurs médicaux sur le terrain (…) Ils visent uniquement les marchés publics. Sans le moindre investissement », assure une source du secteur.


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