Mercato des dirigeants de l’UE: à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne
Ursula von der Leyen (Commission européenne), Charles Michel (Conseil européen), David-Maria Sassoli (Parlement européen), Josep Borrell (Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité) et Christine Lagarde (Banque centrale européenne). © Reuters
Une ministre allemande sur le déclin, une ex-ministre française sous Nicolas Sarkozy reconnue coupable pour « négligence » dans l’affaire Tapie, ou encore un ancien premier ministre belge qui a pactisé avec l’extrême droite avant de se faire éjecter du pouvoir en décembre dernier…
Il a fallu près de 26 heures de négociations, étalées de dimanche à mardi à Bruxelles – soit dix heures de plus que lors du sommet épique sur l’avenir de la Grèce en 2015 – pour que les dirigeants européens s’entendent sur les noms des probables futurs dirigeants de l’UE.
Ces derniers, en majorité des seconds couteaux de la politique européenne, ont été piochés dans trois partis européens différents, le PPE (droite, dont LR), les sociaux-démocrates (dont le PS) et les libéraux (dont LREM). Cette alliance à trois devrait former les contours de la coalition politique des cinq années à venir à Strasbourg.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.
