Les «Lolita Express» de Jeffrey Epstein ont fait escale au Maroc
Jeffrey Epstein, Bill Clinton et le Boeing 727 baptisé « Lolita Express ». DR
Le Maroc a fait partie des destinations de Jeffrey Epstein, le gestionnaire de hedge fund multimillionnaire de 66 ans, retrouvé mort samedi 10 août dans sa cellule d'une prison de Manhattan.
Près d’un mois plus tôt, le 6 juillet dernier, des agents du FBI l'ont cueilli sur le tarmac de Teterboro, à la descente d'un de ses jets privés. Deux jours plus tard, le procureur de Manhattan l’inculpait pour trafic sexuel de mineures et association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures. Il risquait 45 années de prison.
Celui qui ne cessait ses pérégrinations entre ses nombreuses demeures et d'autres lieux de villégiature à travers le monde (Floride, Nouveau-Mexique, îles Vierges américaines, Paris etc.) et qui avait déjà été poursuivi en 2005 pour abus sexuels, avait-il aussi ses habitudes dans le royaume ? Jeffrey Epstein a-t-il sévi au Maroc ? Des jeunes filles marocaines ou transitant par le Maroc, ont-elles été recrutées afin d'assouvir son besoin permanent de nouvelles « esclaves sexuelles » ?
La divulgation des carnets de vol de ses avions privés par le site Gawker en 2015 montre qu'en 2002, il y a fait un déplacement remarqué en compagnie de son ancienne maîtresse, confidente et collaboratrice Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse britannique Robert Maxwell (décédé en 1991 alors qu'il naviguait sur son yacht au large des Canaries), et de son assistante Sarah Kellen, toutes deux soupçonnées d’être ses principales rabatteuses.
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