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18.09.2019 à 14 H 32 • Mis à jour le 18.09.2019 à 14 H 32
Par
Reportage

Tunisie: de l’abstention au vote sanction, une défiance à l’égard des politiques

Les partisans du candidat à l’élection présidentielle tunisien emprisonné, Nabil Karoui, célèbrant son passage au second tour devant son QG de campagne à Tunis. FETHI BELAID / GETTY IMAGES
Le taux de participation – 45 % des 7 millions d’électeurs inscrits – et le résultat du premier tour avec deux candidats atypiques – l’un est en prison, l’autre est un outsider de la politique – témoignent d’un rejet du système politique qui a prévalu depuis la révolution de 2010. Avec une forte démobilisation parmi les jeunes

Mehdi, 24 ans, étudiant en ingénierie, a le doigt encore taché d’encre lorsqu’il sort d’un centre de vote de l’Ariana, au nord de Tunis, dimanche 15 septembre. C’est la première fois qu’il participe à un scrutin, mais il le fait sans enthousiasme : « Je n’ai pas l’impression que cela va changer quelque chose. Je ne fais pas confiance aux politiques et la corruption est toujours là dans le pays. Je ne vois pas comment cela pourrait changer du jour au lendemain. » Mehdi a vécu à l’étranger et compte repartir si la situation ne change pas dans son pays. Encore plus désabusés que lui, d’autres jeunes ne se sont pas rendus quant à eux aux urnes ce dimanche. Ils étaient peu présents dans les bureaux de vote, alors que des personnes âgées, parfois de plus de 80 ans, sont allées cocher d’une croix la case à côté du visage de leur candidat sur le bulletin.


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