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25.09.2019 à 22 H 08 • Mis à jour le 25.09.2019 à 22 H 08
Par
Moyen-orient

En Egypte, le régime réprime la colère contre Sissi

Des manifestions ont eu lieu vendredi 20 et samedi 21 septembre en Égypte pour exiger le départ du président al-Sissi. © Mohamed Abd El Ghany/Reuters
Pour la première fois depuis l’accession au pouvoir du dictateur Al-Sissi, des manifestations et des rassemblements anti-gouvernementaux, réclamant le départ du président, ont eu lieu en Égypte. Aux abois, le régime use de son arme principale, la répression, pour étouffer le mouvement. Plus de 1 400 personnes ont été arrêtées depuis vendredi 20 septembre.

« Erhal Sissi ! Erhal ! » (« Dégage Sissi ! Dégage ! ») Crier ces quelques mots en pleine rue dans l’Égypte d’aujourd’hui, étranglée par le dictateur Abdel Fattah al-Sissi, revient à risquer sa vie. Vendredi 20 septembre, dans la soirée, plusieurs centaines d’Égyptiens ont bravé ce danger au Caire, la capitale, et, en province, dans d’autres villes du pays.


Prises de court, les forces répressives du régime ont rapidement dispersé les courageux manifestants à l’aide de gaz lacrymogène. Le mouvement s’est poursuivi le lendemain, samedi, à Suez, dans le Nord-Est, bastion réputé frondeur. Deux cents personnes environ ont scandé « Sissi, dégage ! » dans la ville pour la deuxième journée consécutive. Là, elles ont essuyé les tirs de lacrymogène mais aussi les balles en caoutchouc et les balles réelles de la police.

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