L’Etat devrait se résoudre à la privatisation des autoroutes, faute de rentabilité
Anouar Benazzouz, directeur général de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM). Crédit : David Rodriguez / Le Desk
On le sait, Autoroutes du Maroc (ADM) est dans le rouge. Ni la hausse du trafic, ni la généralisation du dispositif Jawaz qui permet un prépaiement des péages n’a pu endiguer le manque de rentabilité des infrastructures autoroutières lancées il y a 20 ans et totalisant près de 1800 km. En cause, les charges devenues dispendieuses pour le budget d’ADM pour en assurer l’entretien.
« Le trafic autoroutier est en croissance de plus de 5 % au 27 décembre, bien au-delà de la croissance du PIB. L’évolution du trafic est généralement rapprochée à la croissance du PIB pour les poids lourds parce qu’il s’agit de l’activité économique », a déclaré à La Vie Eco, Anouar Benazzouz, patron d’ADM. Il a cependant reconnu que l’entreprise étatique consent pas moins de 500 millions de dirhams annuellement en dépenses d’entretien pour assurer un niveau décent de son service.
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