Team Biden: Ceux avec qui le Maroc devra composer et qui lui donneront du fil à retordre

À quelques jours de l'investiture du président américain Joe Biden, quelques annonces ont déjà été faites sur les personnalités qui devront occuper les principaux postes en lien avec la politique étrangère. Comme l'analyse si bien la presse américaine, il parait de plus en plus évident que Biden a décidé de compter sur une équipe avec qui il a déjà travaillé par le passé, sous le mandat de Barack Obama, quand il était alors vice-président de celui-ci.

À l'heure où le Maroc n'a toujours pas félicité officiellement le duo gagnant de l'élection américaine Joe Biden-Kamala Harris, ayant préféré joué la carte de l'attentisme pour ne pas fâcher l'administration Trump, les yeux sont plus que jamais rivés sur qui devrait échoir la responsabilité de conseiller, diplomatiquement et politiquement, Biden qui sera investi président le 20 janvier prochain.

Du côté du Royaume, jamais une administration n'a eu aussi d'importance : il est indéniablement certain que le Maroc est sorti grand gagnant de ce mandat de Donald Trump, alors même qu'à ses débuts, avec John Bolton notamment, les relations paraissaient incertaines et équivoques. Malgré cela, le Maroc a pu arracher aux derniers instants de la présidence du Républicain milliardaire, une reconnaissance sans précédent de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud. De plus, Rabat a réussi à obtenir dans la foulée la promesse de l'établissement d'un consulat américain à Dakhla. Comme souligné précédemment, cette installation n'est toutefois pas encore irréversible : aucun engagement de l'administration américaine n'a été rendu public et aucun bâtiment n'a pu concrétiser la promesse, pour reprendre les termes de la diplomatie américaine à Rabat.