«Taxe casher» : les «explications» de Serge Berdugo contestées au sein de la communauté juive

Serge Berdugo, président du Conseil de la communauté israélite de Casablanca © FADEL SENNA/AFP

La polémique sur la « taxe casher » imposée aux touristes de confession juive continue d’enfler. Pointé du doigt, Serge Berdugo, président de la communauté juive de Casablanca et de la commission de la cacheroute s’est défendu de tout « racket » dans la presse. Ses propos n’ont cependant pas convaincu nombre de ses coreligionnaires

Dans le contexte de la polémique sur la taxe casher imposée aux établissements touristiques au Maroc, Serge Berdugo a livré, le 17 novembre, ses « explications » dans des déclarations au site d’informations H24Info. Il y énonce que « ce n’est pas une taxe mais une contribution ». Un avis qui est loin d’être partagé par ses contradicteurs qui rappellent qu’« une contribution est par définition une part que chacun donne pour une charge, une dépense commune. La contribution n’est rien d’autre qu’un impôt dédié à un projet particulier, de surcroît lorsqu’elle est généralisée et obligatoire ». En définitive, « une taxe est par définition un prélèvement fiscal, un impôt perçu ».

En réalité, taxe et contribution ont la même finalité : prélever une charge sur une quotité. La seule différence réside dans le bénéficiaire à caractère public ou non. Cela ne change rien à son objet premier : prélever.