S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Newsroom
Le meilleur de l’actualité au fil des événements

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Soyez au devant de l'actualité avec notre offre Découverte

80 DH
1 mois
Découvrir les offres
03.09.2020 à 21 H 13 • Mis à jour le 04.09.2020 à 03 H 11
Par
Covid-19

Crise du tourisme: Nadia Fettah Alaoui répond aux critiques des professionnels

Nadia Fettah Alaoui, ministre du tourisme. MAP
Contrat-programme insuffisant, des opérateurs exclus de l’aide, des villes sinistrées et loin des radars du gouvernement… Frappés par une crise sans précédent, les professionnels du tourisme sont déçus. Nadia Fettah Alaoui, ministre du tourisme, dont les sorties sont très rares, leur répond

Tirant sa raison d’être de la liberté de mouvement, le tourisme a été paralysé par la pandémie. Une crise sans précédent qui touche un secteur vital pour le Royaume, qui a accueilli en 2019 13 millions de touristes - dont 50 % de MRE (Marocains résidents à l'étranger) . « Ça va être une véritable catastrophe », lâche, dépité, le patron du Golden Tulip, Rochdi El Bouab, qui préside aux destinées de la marque haut de gamme du groupe Louvre Hôtels depuis plus de quinze ans.


Une crise d’autant plus grave que le secteur emploie au Maroc, de manière directe, quelque 550 000 personnes et apporte annuellement 80 milliards de dirhams en devises. Une manne qui se réduit cette année comme une peau de chagrin. Selon une étude réalisée par Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, le Maroc perdra cette année 10,5 millions de touristes, 19 millions de nuitées et 75 milliards de dirhams de recettes. « Le problème, c’est qu’on n’a aucune visibilité sur la reprise de l’activité et sur l’ouverture des frontières au Maroc et celles des pays émetteurs. Entre temps, on risque de mettre la clé sous la porte », craint un voyagiste.


Une crainte que partage El Bouab : « La situation épidémique est grave. Vous pensez qu’un européen s’aventurerait au Maroc dès la réouverture des frontières ? Evidemment que non. Déjà chez eux, ils n’arrivent pas à circuler convenablement ».


Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.