Après des années de cavale, Said Bencherki rattrapé par son passé

Said Bencherki pendant sa cavale en Espagne. DR

Après sa mystérieuse fuite en Espagne, Said Bencherki est rentré au bercail en février dans des conditions tout aussi énigmatiques. Objectif: tenter de récupérer sa société Prodec, « spoliée » à son insu, selon lui, par l’homme d’affaires Ahmed Trombati. Rattrapé par son passé, Bencherki a été écroué le 23 septembre pour chèques sans provision

Plusieurs millions de dirhams de chèques sans provision ont conduit Said Bencherki vers la prison, a révélé récemment le site d’information Goud. Ecroué le 23 septembre, l’ex-patron de Prodec, spécialiste de la peinture industrielle, est au milieu d’une affaire qui n’a pas encore livré tous ses secrets. A commencer par la fuite de Said Bencherki en Espagne. Criblé de dettes (300 millions de dirhams auprès d’Attijariwafa bank, la BP, la SGMB et la BMCI), signant sans compter des chèques sans provision, l’homme d’affaires quitte le royaume clandestinement en 2016, abandonnant ainsi son poste à la tête d’une société considérée alors comme un fleuron de l’industrie nationale.