Media Fail La tour CFC, emblème de Casablanca Finance City. DR
Maintien du Maroc dans la «liste grise» des paradis fiscaux: le faux prétexte du Covid-19
L’Union Européenne a actualisé le 6 octobre sa liste des paradis fiscaux. Le Maroc, qui espérait, après l’adoption du décret-loi relatif à la réorganisation du pôle financier Casablanca Finance City (CFC) de sortir de la « liste grise », y est cependant maintenu. Depuis, les officiels multiplient les déclarations pour dire que le retard pris pour le retrait du Maroc est dû à des « perturbations liées au Covid-19 ». Une assertion démentie par les experts de l’OCDE
À l'origine
« Les milieux financiers marocains ont retenu leur souffle, espérant une bonne nouvelle. Mais le verdict est tombé début octobre : le Maroc figure toujours sur la « liste grise » des paradis fiscaux établie par l’Union européenne », rappelle un article publié ce mercredi sur le site Afrique du journal français Le Monde.
La raison ? Selon Le Monde Afrique « si le pays a supprimé les pratiques considérées comme « dommageables » par le Conseil de l’UE, la réforme du régime fiscal de Casablanca Finance City (CFC), ultime étape de sa mise en conformité, n’a toujours pas été examinée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). »
Un retard qui serait dû, selon le site français, aux « perturbations liées au Covid-19 ». « Le décret-loi apportant les modifications pour se conformer aux normes internationales est bien entré en vigueur, mais l’OCDE n’a pas tenu de session depuis février à cause des perturbations liées au Covid-19 », affirme l’article.
Une raison qui ne convainc pas visiblement l’économiste Najid Akesbi. « Comment croire à une raison liée au calendrier ? Comment cela se fait-il que deux commissions qui travaillent sur le même sujet ne se coordonnent pas ? C’est trop gros. La réalité, c’est que l’UE veut maintenir un moyen de pression sur le Maroc », dit-il, cité par Le Monde.
L’économiste y voit ainsi l’illustration « d’un rapport de forces » : « le Maroc a accepté d’inscrire son schéma de développement dans celui de ces pays-là. Et il est devenu dépendant de la perception qu’ont les investisseurs internationaux », estime-t-il.
La raison ? Selon Le Monde Afrique « si le pays a supprimé les pratiques considérées comme « dommageables » par le Conseil de l’UE, la réforme du régime fiscal de Casablanca Finance City (CFC), ultime étape de sa mise en conformité, n’a toujours pas été examinée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). »
Un retard qui serait dû, selon le site français, aux « perturbations liées au Covid-19 ». « Le décret-loi apportant les modifications pour se conformer aux normes internationales est bien entré en vigueur, mais l’OCDE n’a pas tenu de session depuis février à cause des perturbations liées au Covid-19 », affirme l’article.
Une raison qui ne convainc pas visiblement l’économiste Najid Akesbi. « Comment croire à une raison liée au calendrier ? Comment cela se fait-il que deux commissions qui travaillent sur le même sujet ne se coordonnent pas ? C’est trop gros. La réalité, c’est que l’UE veut maintenir un moyen de pression sur le Maroc », dit-il, cité par Le Monde.
L’économiste y voit ainsi l’illustration « d’un rapport de forces » : « le Maroc a accepté d’inscrire son schéma de développement dans celui de ces pays-là. Et il est devenu dépendant de la perception qu’ont les investisseurs internationaux », estime-t-il.
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