n°633.Joe Biden à la Maison Blanche: pourquoi le Maroc joue la carte de l’attentisme

Avec le Maroc, il s'agit d'une poignée de pays qui n'ont toujours pas adressé de félicitations au nouveau duo gagnant de l'élection présidentielle américaine, Joe Biden et Kamala Harris. Dans cette liste, on retrouve le Brésil de Jair Bolsanaro qui n'avait pas hésité à s'en prendre ouvertement au candidat démocrate, lui reprochant ses propos quant à d'éventuelles sanctions économiques si la destruction de l'Amazonie ne cessait pas.

Du côté de la Russie et de la Chine, on affirme préférer « attendre les résultats officiels », comme s'est justifié le porte-parole de la présidence Dmitri Peskov. L'Algérie s'aligne sur la Russie, le Mexique qui a pourtant tant souffert de l’administration Trump met en avant la realpolitik, tandis que l'Iran préfère rappeler son positionnement historique face au pays de l'Oncle Sam, en ne félicitant ni Trump ni Biden, se contentant de critiquer le système politique américain dans sa globalité. Par contre, du côté israélien, on n'a pas longtemps tergiversé sur le comportement à avoir avec Joe Biden (qui s’était exprimé en faveur du maintien de l’ambassade américaine à Jerusalem), en le félicitant tout en comme en gardant contact avec l'équipe de Donald Trump à qui l'État hébreu doit beaucoup ces dernières années, continuant par ailleurs de prendre part aux rencontres organisées par le secrétaire d'État Mike Pompeo.