À Figuig, vent d’indignation contre la spoliation de terres par l’Algérie

Depuis quelques jours, l'oasis de Figuig vit au rythme de la contestation. Des manifestations, retransmises en live sur différentes pages Facebook locales, ont d'ailleurs eu lieu ce vendredi et samedi. En cause, une spoliation des terres par des individus habillés en treillis et venus d'Algérie, précisent des sources médiatiques locales.

Tout commence vers la mi-février de cette année. À Al Arja, espace agricole du nord de Figuig, des personnes habillées en soldats « se sont présentés à quelques exploitants en leur disant qu'ils leur donnaient un mois pour quitter ces terres car selon eux, ces terres sont algériennes », raconte Samira Mizbar, native de Figuig et socio-économiste, sur son profil Facebook. « Ce mercredi 10 mars, ce sont 37 personnes d'Algérie qui sont venus sur les lieux, pour tenir le même discours. Parmi ces 37 personnes il y avait le gouverneur de Ain Sefra, de Beni Ounif (communes algériennes  ndlr) et un haut gradé militaire. Ils ont donné comme date ultimatum le jeudi 18 mars », poursuit-elle.