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21.04.2021 à 20 H 31 • Mis à jour le 21.04.2021 à 22 H 25
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Polémique

Jood face à Joud: Hind Laidi met en demeure la fondation d’Aziz Akhannouch

Aziz Akhannouch (RNI) et Hind Laidi (Fondation Jood) Montage ©Mohamed Drissi K. / Le Desk
Après la levée de boucliers d’Abdellatif Ouahbi et de Nabil Benabdallah contre le RNI accusé d’instrumentaliser la pauvreté à des fins électoralistes, c’est au tour de Hind Laidi, présidente de l’association Jood de croiser le fer avec le RNI. Faisant valoir un préjudice lié à une « usurpation » de nom, la militante associative vient de mettre en demeure la Fondation Joud pour exiger qu’elle change de nom

Considéré comme un terrain de prédilection des islamistes, les actions sociales sont la nouvelle arme privilégiée du parti de Aziz Akhannouch. Ce qui n’est pas sans exposer l’homme d’affaires à des critiques jusque-là réservées au PJD : sous couvert d’actions humanitaires, le parti de la colombe est accusé d’instrumentaliser la pauvreté pour se constituer un réservoir électoral à quelques mois des élections. A la barre des accusés : la Fondation Joud pour le développement, bras associatif du RNI. C’est le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, qui formule, le 17 avril, le premier réquisitoire contre le ministre milliardaire : « Joud fait couler le Maroc sous les paniers (…) Joud est un problème politique, c’est le plus grand scandale au Maroc en ce moment », s’énerve l’avocat, porté à la tête du parti du tracteur en 2020.


« Une dérive inquiétante », dénonce le PPS

« Où était Joud avant pour sortir ainsi d’un jour à l’autre en parlant d’un million de paniers ? », s’interroge-t-il, comme pour pointer du doigt l’argent magique de la fondation. Une campagne électorale à grand renfort de paniers ramadanesques, l’action n’est pas sans irriter un autre adversaire d’Aziz Akhannouch : Mohamed Nabil Benabdallah. Appréciant peu le mariage entre la politique et l’argent, le PPS a saisi la balle au bond pour fustiger, sans le nommer, le RNI, pointant du doigt « le recours par certaines associations, dont la Fondation Joud proche d’un parti politique, à l’instrumentalisation du noble principe de solidarité, mobilisant de grands moyens et un grand nombre de paniers ramadanesques, dans plusieurs régions du pays, à la veille des élections. Et dans le but d’attirer des citoyennes et des citoyens (…) en tentant d’instrumentaliser la pauvreté et la faiblesse de beaucoup de familles marocaines », dénonce un communiqué diffusé le 20 avril, qui estime qu’il s’agit « d'un détournement grave du but de la solidarité, une atteinte claire à la compétition politique saine entre les partis et une violation de la loi et de l’éthique ».

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