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08.07.2021 à 11 H 11 • Mis à jour le 08.07.2021 à 11 H 32 • Temps de lecture : 15 minutes
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A la CNT, Jalil Benabbès-Taarji veut « remettre la gouvernance au centre du débat »

ENTRETIEN Quatorze ans après avoir quitté la tête de la Confédération nationale du tourisme, Jalil Benabbès-Taarji se déclare à nouveau candidat avec Aziz Cherif-Alami pour remplacer le binôme Abdellatif Kabbaj et Fouzi Zemrani, avec qui les rapports ont été parfois très tendus. Dans cet entretien, l’hôtelier et président de l’ANIT revient sur la crise que traverse le secteur, la Vision 2020, la perte de confiance entre la tutelle et les acteurs privés…
Bio Express
Jalil Benabbès-Taarji
1960 
Voit le jour à Fès
1983 
Obtient son diplôme d’HEC Paris
1986 
Devient conseiller à la direction de la Trésorerie et des changes du Crédit Lyonnais Paris
1991 
Directeur Général Hôtel Tikida Garden Marrakech
1995 
Fonde et préside l'Union Régionale de Marrakech-Tensift de la CGEM, fonction qu’il conserve jusqu’en 2003
1996 
Devient vice-président de la Fédération du Tourisme
2003 
Elu président de la Fédération nationale du tourisme, devenue en 2014 Confédération nationale du tourisme (CNT)
2007 
Nommé administrateur et directeur général du groupe Tikida
2016 
Elu président de l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT)
2021 
Brigue la présidence de la CNT avec Aziz Cherif-Alami

Président de l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT), directeur général du groupe Tikida, Jalil Benabbès-Taarji est une figure incontournable du tourisme. Mesuré, l’homme n’hésite pas à se départir de sa discrétion habituelle pour défendre ardemment sa vision. Quitte à défrayer la chronique, comme en 2018, lorsqu’il croise le fer avec le binôme à la tête de la Confédération nationale du tourisme (CNT) Abdellatif Kabbaj et Fouzi Zemrani, tous deux hostiles au retour de la CNT dans le giron de la CGEM. Un épisode au cours duquel plusieurs fédérations ont été suspendues, dont l’ANIT et qui ont conduit la Confédération au bord de l’implosion.


Trois ans plus tard, Benabbès-Taarji refait parler de lui en briguant la présidence de la CNT avec son colistier Aziz Cherif-Alami pour mettre à l’écart Kabbaj et Zemrani, pour qui, selon le président de l’ANIT, la gouvernance « n’était pas une priorité. Parfois même pas un sujet ». Lui-même ancien patron de la fédération (de 2003 à 2007, avant qu’elle ne soit rebaptisée CNT en 2014), il veut « remettre la gouvernance au centre du débat. Au centre de nos préoccupations » et « participer à réformer la gouvernance du secteur d’une manière générale et militer en faveur d’une fédération nationale plus représentative et donc crédible et forte ».


Avec la levée de certaines restrictions, notamment celle liée à l’accès au territoire par les MRE et les touristes étrangers, une reprise de l’activité touristique semble s’amorcer. L’espoir commence-t-il à revenir chez les opérateurs ?

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