Frontex: l’opération Minerve déployée en Espagne pour contrôler le flux migratoire venant du Maroc

Crédit : Frontex

L'agence européene de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) a annoncé le lancement de Minerve une opération mise en place pour soutenir les gardes-frontières des ports d'Algésiras en Espagne, apprend-on d'un communiqué.

Cette opération, qui se tient chaque année, déploie « un total de 125 personnes dans trois opérations différentes en Espagne, Frontex aidera le pays à contrôler les personnes qui traversent les frontières », précise le communiqué.

Des agents de première ligne sont déployés afin de vérifier les véhicules, les personnes et les passeports, ainsi que des experts en véhicules volés et en identification des passeports frauduleux, mais également des équipes cynophiles de différents endroits de l'Union européenne.

Lors de la crise migratoire entre l'Espagne et le Maroc, le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, avait fait savoir que « le Maroc déploie et a déployé énormément d'efforts en termes de gestion de la migration », après avoir accusé le Maroc d'utiliser l'immigration irrégulière comme « une arme pour déstabiliser l'UE ».

L'Union européene (UE) avait même, lors de ladite crise migratoire, poussé Frontex à intervenir pour protéger les frontières espagnoles, malgré la réticence de l'Exécutif espagnol.

Dans ce cadre, Frontex était prêt à être déployé à Ceuta, soutenu cette fois-ci par l'Intérieur espagnol, malgré l'objectif d'augmenter l'effectif de l'agence et de satisfaire la Commission européenne en comptant un total de 10 000 soldats à l'horizon 2027.

Le président de la ville autonome de Ceuta, Juan Jesús Vivas, avait exhorté à déclencher le processus Frontex en précisant « qu'il s'agit maintenant d'une situation humanitaire d'urgence dans laquelle 1 200 mineurs sont hébergés dans des installations qui ne sont pas préparées pour un accueil permanent ».

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.