Sciences marines: le Maroc signe un pacte de coopération avec des pays du pourtour atlantique
L'Union européenne, le Brésil, le Canada, le Cap-Vert, le Maroc, l'Afrique du Sud et les États-Unis ont signé une nouvelle déclaration sur la recherche et l'innovation dans l'océan Atlantique, apprend-on d'un communiqué. La signataire pour le Royaume est Sanna Zebakh, directrice de la Coopération et du Partenariat au ministère de l'Enseignement Supérieur.
Cet accord aura pour but de « relever les défis les plus urgents auxquels le bassin est confronté, y compris le changement climatique, la perte de biodiversité, la pollution, la protection et la restauration des écosystèmes, et les économies océaniques durables et inclusives, tout en contribuant aux objectifs du Green Deal européen et d'une Europe plus forte dans le monde ».
« L'océan Atlantique est une ressource partagée inestimable il régule le climat, abrite une biodiversité incroyable, fournit l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons et les emplois à ses communautés côtières et au-delà. Et pourtant, elle est très menacée. La signature de la nouvelle Déclaration de l'ensemble de l'Atlantique est une étape importante vers sa protection, au profit des générations futures », a déclaré Mariya Gabriel, Commissaire chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse.
La déclaration visera à « améliorer notre compréhension de la relation entre l'océan et le climat, et développer une science axée sur les résultats pour atténuer ses conséquences et s'y adapter », « surveiller, protéger et restaurer les écosystèmes marins et la biodiversité, améliorant ainsi leur résilience et leur potentiel d'adaptation au changement climatique et à d'autres facteurs de stress naturels et anthropiques » et « s'attaquer aux impacts de la pollution marine, y compris les plastiques, sur les espèces et les écosystèmes marins ».
De plus, « développer une science innovante et axée sur les résultats pour soutenir les pêches et l'aquaculture durables », « coordonner les efforts d'observation de l'océan Atlantique et de cartographie des fonds marins et améliorer les capacités de modélisation », « promouvoir des économies océaniques circulaires, durables et inclusives » et « promouvoir la culture des océans et élargir l'engagement dans les sciences de la mer et la durabilité des océans », sont également des points clés de cet accord.
L'alliance a pour mission de contribuer à la restauration des océans et des eaux d'ici 2030.
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.
-
05.07Travaux
-
-
04.07
-
03.07
