Al Omra rafle le marché de l’équipement des 150 salles de cinéma sur fond de polémique
Mehdi Bensaid, ministre de la Culture, Driss Benomar, patron d’Al Omra. Montage: Mohamed Mhannaoui / Le Desk
Mehdi Bensaïd avait soigneusement choisi le moment idoine pour faire l’annonce de l’un, sinon le projet qui lui tient le plus à cœur : inverser la tendance mortifère des fermetures de salles obscures dans le pays. En janvier dernier, le ministre en charge de la Culture invitait ainsi la presse à Salé pour présenter son chantier de 150 cinémas aux dernières normes à ouvrir avant fin 2022, dont le prototype est justement le complexe culturel Mohamed Hajji de Sala el-Jadida, rénové pour l’occasion.
Une initiative pouvant changer la donne : face au manque de soutien, ces dernières années, de nombreuses salles de cinéma ont dû fermer leurs guichets. En cause : un public de plus en plus rare, des financements au compte-gouttes, un business model inopérant et une professionnalisation du secteur qui se fait attendre, relève-t-on habituellement dans le milieu de la production cinématographique.
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