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12.06.2023 à 14 H 29 • Mis à jour le 12.06.2023 à 14 H 32
Par
Administration

Retards à la DMP: le secteur du cosmétique lourdement impacté

Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale. Crédit : Mustapha Razi / Le Desk
Confronté à des retards majeurs dans le traitement des dossiers d'enregistrement, le secteur cosmétique marocain subit des conséquences lourdes. En cause, un système de dépôt en ligne défaillant et une rotation élevée des cadres à la Direction des médicaments et de la pharmacie, malgré les réfutations officielles. Une crise aux enjeux économiques considérables

Dans le monde des affaires, il est communément admis que le turnover est fréquemment lié à des dysfonctionnements internes au sein d'une entreprise, qui en subit généralement les conséquences. Toutefois, lorsqu'il est question d'une direction stratégique, cela pourrait nuire aux intérêts d'un ensemble beaucoup plus vaste d'individus et impacter l'ensemble d’un tissu entrepreneurial. C'est le cas du secteur de la cosmétique au Maroc, où le retard dans le traitement des dossiers par la Direction des médicaments et de la pharmacie (DMP), relevant du ministère de la Santé et de la protection sociale, notamment à cause du turnover à la tête de la direction que dirige actuellement Aziz Mrabti par intérim, engendre de lourdes conséquences pour les acteurs de ce secteur.


Selon plusieurs de ces professionnels, contactés par Le Desk, le retard dans le traitement des dossiers pour l'enregistrement des produits cosmétiques constitue une entrave majeure à l'importation de ces derniers. « Avant la récente crise sanitaire de la Covid-19, un délai de quatre semaines était observé entre le dépôt du dossier et la réception du certificat d’enregistrement. Aujourd'hui, ce délai s'étend sur plus de sept mois, affectant ainsi considérablement l'activité des entreprises du secteur », explique le gérant d’une société de distribution des produits cosmétiques, qui préfère garder l’anonymat.

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