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28.06.2023 à 20 H 10 • Mis à jour le 28.06.2023 à 20 H 10 • Temps de lecture : 2 minutes
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Fête

Aid Al Adha: les Marocains devraient dépenser plus de 18 MMDH cette année

Fête, tradition, rituel religieux … mais surtout qui dit Aid Al Adha dit dépenses. Selon une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) publiée ce mercredi, ces dépenses représentaient, en 2019-2020, 42,0 % du budget mensuel des 10 % des ménages les plus défavorisés, contre seulement 13,3 % pour les 10 % des ménages les plus aisés. Et ces dépenses ne font que s’alourdir d’année en année.


Toujours selon le HCP, le prix moyen des animaux sacrifiés par ménage est passé de 1 840 dirhams (DH) en 2013 à 2 000 DH en 2019, soit une augmentation de 8,7 %. Ces dernières années, la hausse encore plus importante, le prix de la viande ayant connu une augmentation annuelle moyenne de 5 %, soit une variation de 21 % entre 2019 et 2023. Résultat : les Marocains ont dû payer plus cher leur mouton cette année, à un prix moyen estimé à 2 400 DH.


En somme, les ménages marocains devraient dépenser plus de 18 milliards de dirhams (MMDH), à l’occasion de l’Aid Al Adha, prévoit le HCP. Ce montant était de 15,4 MMDH en 2019, note la même source.


Pourtant, la hausse des prix ne semble pas dissuader les Marocains d’accomplir le rituel du sacrifice. Toujours selon le HCP, seuls 7,9 % des ménages n’ont pas sacrifié de mouton en 2019-2020, soit 9,6 % en milieu urbain et 4,1 % en milieu rural.



Et les ménages relevant de la population la plus pauvre, ressort-il de la même note, sont les plus attachés à ce rituel. En effet, seulement 2,5 % des ménages relevant de 20 % de la population la plus pauvre n’accomplissent pas le sacrifice de l’Aid, contre 16,4 % relevant des 20 % de la population.


Un autre constat : la proportion des  ménages accomplissant le rituel du sacrifice est plus faible parmi les ménages dont le chef a un niveau d'études plus élevé.  Selon le HCP, 17,2 % des ménages dont le chef a atteint le niveau d’études supérieures ne sacrifient pas de mouton, contre 6,5 % pour des ménages dont le chef n’a aucun niveau scolaire.


Bien que la majorité des Marocains restent attachés à accomplir le rituel du sacrifice et continuer à supporter les dépenses « exceptionnelles » qui s’en suivent, les chiffres du HCP montrent un recul de cette tendance. En effet, une augmentation du nombre des ménages n’ayant pas sacrifié de mouton est constatée entre 2000 et 2019. Cette proportion était de seulement 4,7 % en 2013-2014 et de 5,2 % en 2000-2001, contre les 7,9 % susmentionnés en 2019.

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