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25.07.2023 à 10 H 25 • Mis à jour le 25.07.2023 à 10 H 25 • Temps de lecture : 2 minutes
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Enseignement

Benmoussa promet un contrôle strict au niveau des missions étrangères

Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants ce lundi à Rabat, Chakib Benmoussa, le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports est longuement revenu sur la question de la qualité de l’enseignement.


Expliquant que son ministère s'emploie à réduire de près d'un tiers le taux de décrochage scolaire d'ici 2026, il a pris le temps d’évoquer les missions étrangères en promettant un meilleur contrôle après avoir remarqué quelques « dysfonctionnements » dans ce qu’il a appelé « enseignement étranger  ».


« Je veux affirmer que cet enseignement étranger entre dans le cadre de conventions, mais aussi dans le cadre de l’ouverture du pays sur les cultures et expériences mondiales (…) Néanmoins, on remarque quelques dysfonctionnements. Pour cela, nous avons demandé à toutes les académies régionales, de constituer des commissions régionales et on a demandé à ces commissions d’effectuer un contrôle strict sur les établissements de missions étrangères », a souligné le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des sports.


Dans son discours, il précise que ces contrôles seront effectués pour vérifier si les programmes et manuels scolaires utilisés respectent « les principes et constantes nationales et religieuses  » du Royaume, allant de l’unité nationale et territoriale à l’identité nationale.


Chakib Benmoussa revient sur ce sujet qui avait fait polémique à deux reprises au cours de ces deux dernières années. En mars 2021, une enquête administrative avait été ouverte par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) après la diffusion d’un exercice raciste et misogyne à l’école Ernest Renan de Casablanca.


La consigne de l’exercice, qui provient d’un manuel de la Fondation de coopération scientifique ‘La main à la Pâte’ (LAMAP), était de relier des figurines de « grands signes » à leur habitat naturel, sauf qu’aux côtés des animaux, se tenait un femme de couleur.


Deux ans plus tard, en mars 2023, l’AEFE avait décidé de suspendre de ses fonctions une enseignante du Groupe scolaire unifié Honoré de Balzac de Kénitra pour « manquement grave dans sa posture professionnelles et ses pratiques pédagogiques », suite à une procédure judiciaire engagée par des parents d’élèves. Ils ont porté plainte contre l’enseignante qui aurait tenu, devant des élèves de moins de dix ans, des propos et des images faisant la promotion de l’homosexualité en évoquant également des sujets sensibles comme l’Iran, le prophète de l’Islam et la religion musulmane. L'affaire avait pris une tournure quasi-politique, lorsque la Première Dame de France, Brigitte Macron avait été notifiée.


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