« Petites bonnes » : Lalla Meryem entre en ligne et fait valoir la position du roi

La princesse Lalla Meryem, présidente de l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE). MAP

Alors que la très controversée loi sur le travail domestique allait être entérinée, un oukaze émanant du Palais est venu la retoquer. Un interventionnisme qui remet en cause l’esprit constitutionnel, mais surtout l’incapacité des gouvernants à porter des réformes de société ambitieuses.

La discussion de la loi n°12-19 sur « les conditions d’emploi et de travail domestique » devant le Parlement vient de connaître un nouveau rebondissement. En réaction à la polémique suscitée par ce texte qui fixe l’âge minimum du travail des petites bonnes à 16 ans, l'Observatoire National des Droits de l'Enfant (ONDE), présidé par la princesse Lalla Meryem, s’est invité au débat par l’envoi d’un mémorandum de 7 pages au président du parlement. Celui-ci affiche une opposition, directe et sans ambiguïté à la mouture que les élus de la Nation étaient disposés à entériner.