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20.09.2017 à 23 H 05 • Mis à jour le 20.09.2017 à 23 H 05 • Temps de lecture : 8 minutes
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n°205.Catalogne : les dessous d’une « guerre de sécession »

La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze fonctionnaires catalans ont été arrêtés

La « collision de trains », selon l’expression consacrée de la presse espagnole, s’est produite ce mercredi. Elle menaçait depuis l’adoption, le 6 septembre, par le Parlament, le Parlement catalan, de la loi organisant un référendum pour l’indépendance de la Catalogne, le 1er octobre, que Madrid est déterminé à empêcher. Mardi 12 septembre, la Cour constitutionnelle espagnole, saisie par le gouvernement de Mariano Rajoy, avait jugé la loi contraire à la Constitution de 1978. Et ce mercredi, la garde civile a mis le feu aux poudres en arrêtant quatorze hauts responsables de l'exécutif de la région de Catalogne, qui rassemble des conservateurs, des sociaux-démocrates et des figures de la société civile, et en procédant à 22 perquisitions, notamment dans les ministèjures régionaux de l'économie, de l'intérieur et des affaires étrangères, ainsi qu'aux sièges du Trésor et du Centre des télécommunications et des technologies de l'information. Près de 10 millions de bulletins de vote ont également été saisis.


Manifestation devant le ministère régional de l'économie, mercredi matin 20 septembre à Barcelone. © Reuters


« L'État espagnol a de facto suspendu l'autonomie en Catalogne et créé l'état d'urgence », a réagi le président de l'exécutif régional, Carles Puigdemont, à l'issue d'une réunion spécialement convoquée au palais de la Généralité, entouré de membres de son gouvernement. Auparavant, le chef de l'exécutif avait appelé les Catalans à défendre la démocratie face à un « régime répressif et intimidant » en participant en masse au référendum du 1er octobre. « Nous avons tous l'obligation de respecter la loi », avait auparavant déclaré à Madrid le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, lors d'une séance parlementaire houleuse lors de laquelle un groupe d'élus catalans a quitté l'hémicycle pour protester.

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