n°290.Syrie: pourquoi Bachar al-Assad veut en finir avec la Ghouta
A leur arrivée sur les lieux, les sauveteurs, pourtant aguerris par des bombardements qui n’ont quasiment jamais cessé depuis 2013, ont évoqué d’emblée « l’Apocalypse » ou « le jour du jugement dernier ». Ce samedi 8 avril, il est environ 7 h 45 quand les premières victimes commencent à arriver dans les hôpitaux de Douma, la dernière ville de la Ghouta orientale à résister encore aux forces loyalistes.
Médecins et infirmiers partent aussitôt sur le site de l’attaque. Mais la présence des gaz toxiques va souvent leur interdire l’entrée dans les caves où la population se terrait pendant les bombardements. Et, en même temps, ils se doivent de porter assistance aux sauveteurs, eux-mêmes intoxiqués par l’attaque chimique. Selon le dernier bilan (ce mercredi 11 avril) de l'Organisation mondiale de la santé, en général prudente dans ses affirmations, les bombardements ont fait au moins 70 morts, dont 43 dus à « une exposition à des agents chimiques à haute toxicité ».
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