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10.05.2018 à 13 H 23 • Mis à jour le 10.05.2018 à 13 H 23
Par
Patronat

Marrakchi accuse Mezouar de fomenter «une OPA sur la CGEM»

A deux semaines de l’Assemblée générale ordinaire et élective du 22 mai, le ton est subitement monté d’un cran dans la singulière campagne à l’élection de la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).


Hier soir, peu avant 20 heures, Hakim Marrakchi a diffusé un mail groupé destiné à mobiliser les adhérents appelés à départager les deux binômes en lice. Un message, dont Le Desk a obtenu copie, dénote d’un ton résolument offensif, qui tranche avec les échanges à fleurets mouchetés ayant prévalu jusqu’ici.

 

 « Depuis le 16 avril dernier, ma colistière Assia Benhida et moi-même menons une campagne digne, éthique et professionnelle », écrit Marrakchi, critiquant le fait que la campagne menée par son adversaire, Salaheddine Mezouar ait entrepris une « récolte des procurations ». « De possibles pratiques qui ont cours ailleurs mais jamais au sein de notre Confédération », tient-il à préciser

 

« Nous nous adressons à vous sur la base de notre programme et de nos convictions avec un seul objectif : une CGEM indépendante pour des entreprises plus compétitives et socialement responsables », poursuit le candidat qui en appelle au vote personnalisé pour faire face « à toute OPA allant à l’encontre des intérêts de la CGEM et de ses adhérents ».

 

« Une CGEM indépendante à même de défendre les seuls intérêts des entreprises, voilà l’unique combat que je souhaite mener avec votre soutien », lance-t-il avant de prévenir sur ce qu’il juge à mots couverts comme étant une tentative de hold-up de la part de Mezouar : « cette élection est la nôtre, ne laissons personne la confisquer aux entrepreneurs ».

 

Dans le camp d’en face, on s’étonne de la sortie de Marrakchi : « Il n’y a rien de contentieux à faire usage de procurations de la part d’un membre de l’organisation patronale. Cette pratique, usitée par le passé, ne va pas à l’encontre des droits inaliénables des votants et ne préjuge pas de la sincérité du scrutin », estime-t-on.

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