Le barrage Oued Ghiss, promesse phare pour calmer le Hirak, au ralenti
Abdenbi Bioui, président du Conseil régional de l’oriental (au centre) recevant l’ambassadeur de France en décembre 2016. Source : Service de presse ambafrance
Fin mai 2017, alors que le Hirak rifain battait encore son plain, la secrétaire d’Etat chargée de l’eau, Charafat Afilal, annonçait sur le chantier du barrage Oued Ghiss que le gouvernement avait décidé de mettre le paquet à Al Hoceima, notamment pour le projet phare du programme Manarat Al Moutawassit : l’ambitieux barrage Ghiss, initialement prévu pour la période 2021-2024, sera « avancé de cinq ans », avait-elle promis.
En clair, sa date de livraison, prévue après six ans de travaux, a été fixée à 2022, avec à la clé, la création de plus de 40 000 jours de travail, et la qualification de la main d’œuvre de la province.
« Cette nouvelle structure hydraulique, qui s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par les pouvoirs publics pour faire face à la pénurie d’eau dans la province d’Al Hoceima (…) coûtera à terme 1,3 milliard de dirhams », avait déclaré à la presse la ministre lors de sa visite de chantier accompagnée de Abdelkader Amara, alors ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, et de Ali Fassi Fihri, qui n’avait pas encore été déchu de son fauteuil de directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), justement en raison des retards du programme Manarat.
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@MarocAmar