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07.11.2018 à 23 H 41 • Mis à jour le 07.11.2018 à 23 H 41
Par
Afrique

A Madagascar, une présidentielle sur fond de grand banditisme et corruption

Trois des candidats à la présidence de la République (de gauche à droite) : Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina et Andry Rajoelina. © Reuters
Une élection présidentielle se tient à Madagascar. Quatre anciens présidents font partie des 36 candidats en lice, dont le sortant Hery Rajaonarimampianina et son prédécesseur, Andry Rajoelina. Leur passage au pouvoir a conduit à une criminalisation accélérée de l’appareil d’État et à l’aggravation de la pauvreté

Ce sont des images très embarrassantes pour le président sortant de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, qui ont été publiées le 10 septembre 2018 par plusieurs journaux du pays. Elles mettent en scène son fils aîné, Matthieu Rakotoarimanana, portant un pistolet à la ceinture et accompagné par des forces de sécurité et des civils. Ces photos ont été prises dans la commune d’Anjozorobe, à 90 kilomètres d’Antananarivo, le 21 février 2016.


Ce jour-là, au moins une partie de ce groupe venu de la capitale a fait usage d’armes à feu pour chasser des exploitants miniers d’une carrière de cristal titane, convoitée par Matthieu Rakotoarimanana. L’un des mineurs a disparu, probablement tué par des tirs. À l’époque, Hery Rajaonarimampianina a catégoriquement nié la présence de son fils sur les lieux. Aujourd’hui, non seulement ces photos confirment les déclarations de nombreux témoins, mais un ancien responsable de la sécurité du président, Houcine Arfa, assure que la famille de la victime a été payée pour renoncer à engager des poursuites. « Ce sont des hommes de la garde présidentielle que j’ai formés qui ont remis les fonds à la famille », dit ce Français qui a travaillé pendant dix-huit mois pour le chef de l’État.

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