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02.04.2019 à 11 H 16 • Mis à jour le 02.04.2019 à 11 H 17 • Temps de lecture : 8 minutes
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n°431.Pourquoi la démission annoncée de Bouteflika ne règle en rien la crise algérienne

Le chef de l’État démissionnera « avant le 28 avril ». Avec cette annonce, le régime annonce qu’il prend en mains la transition et organisera l’après-Bouteflika. Ce que refusent les millions de manifestants qui demandent la fin de « tout le système » et une nouvelle République libre et démocratique

Alger, correspondance. - Les Algériens ont gagné la première manche, et ils ne s’en satisfont pas. L’annonce, lundi 1er avril par un simple communiqué, qu’Abdelaziz Bouteflika présentera sa démission « avant le 28 avril », terme officiel de son quatrième mandat présidentiel, n’a pas provoqué de manifestations de joie et ne devrait pas enrayer l’immense mobilisation populaire que connaît le pays depuis le 22 février. « Ils bricolent », « ils nous embrouillent », « ils gagnent du temps et manœuvrent pour se sauver », étaient les réactions les plus entendues lundi soir à Alger.


Pourtant, ce qui était inimaginable il y a quelques semaines est advenu. Après vingt années de pouvoir absolu et d’une mise au pas des institutions et de l’appareil d’État, Bouteflika, 82 ans, est contraint à la démission. Il avait renoncé à un cinquième mandat, il renonce désormais à un quatrième mandat prolongé sine die, renonce à mourir en fonctions. Lui, l’un des derniers acteurs de la guerre d’indépendance, « héros moudjahid », « prophète », « immense génie de la nation » (il était ainsi qualifié) est congédié par son peuple.

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