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10.08.2019 à 15 H 51 • Mis à jour le 10.08.2019 à 15 H 51
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Révélations

Hépatite C: Doukkali taille un marché sur mesure pour le «labo fantôme» Mylan

Le ministre de la Santé, Anass Doukkali, devant la Chambre des Conseillers le 23 juillet 2019. MAP
Après des années de tergiversations, le ministère de la Santé vient de lancer un appel d’offres pour un montant de 40 MDH destiné à la fourniture de traitements contre l’hépatite C. Celui-ci assure d’office la part du lion (2/3 du marché public) à la solution indienne préconisée par Mylan, confirmant ainsi les soupçons de favoritisme dont bénéficie le « laboratoire fantôme » au détriment des génériqueurs marocains

Dernier scandale avant de quitter la scène ? Le ministre de la Santé, Anass Doukkali, vient de lancer un appel d’offres discriminatoire pouvant constituer un délit d’octroi d’un avantage injustifié pour la fourniture de traitements contre l’hépatite C.


Depuis près de trois ans, les ramédistes atteints d’hépatite C ne reçoivent plus aucun traitement. Cet appel d’offres tardait a être lancé alors que des produits éprouvés sont disponibles auprès des producteurs locaux depuis fin 2015…


Le ministère de la santé avait durant toute cette période avancé le prétexte de l’élaboration du plan national d’éradication de l’hépatite C budgétisé en 2016 à 6,9 milliards de dirhams. Pourtant, selon nombre d’experts consultés par Le Desk, l’attente des résultats de l’étude épidémiologique ne pouvait justifier de retarder ainsi un appel d’offres dont l’attribution pouvait servir à traiter les patients déjà diagnostiqués et en instance de traitement.

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