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13.02.2020 à 13 H 06 • Mis à jour le 13.02.2020 à 13 H 15
Par
Public-Privé

Elalamy en situation de conflit d’intérêts dans l’affaire BIM

Moulay Hafid Elalamy. © MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK
Le ministre de l’Industrie et du commerce a fait du détaillant BIM sa «tête de turc» des années durant, jusqu’à en faire référence lors d’un débat parlementaire dédié à l’ALE Maroc-Turquie sur la base de données obsolètes. La réaction de BIM le contredisant, a forcé son ministère à rétropédaler. L’obsession de MHE à l’endroit du détaillant turc est-elle liée aux liens capitalistiques que le ministre-homme d’affaires a longtemps entretenu avec son concurrent direct Label’Vie (Carrefour Market) ?

« ALE : Elalamy menace BIM », alertait la presse, rapportant l’ultimatum proféré sous la coupole du parlement le 10 février par le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy (MHE) contre le détaillant de petites surfaces turc, BIM, qui en l’espace de quelques années s’est imposé comme un concurrent acharné de Marjane Market (ex-Acima) et de Carrefour Market (ex-Label’Vie) sur le segment de la distribution de proximité.


MHE affirmait, en réponse à une question orale, que la Turquie avait accepté de revoir, après « un vif débat » l'accord de libre-échange (ALE) avec le Maroc, pour qu'il soit mutuellement bénéfique, notant que le déficit de cet accord s'élevait à 1,2 milliard de dollars.


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