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27.09.2018 à 19 H 22 • Mis à jour le 27.09.2018 à 19 H 22 • Temps de lecture : 5 minutes
Par et

n°357.Décès de Hayat: les autorités toujours mutiques, mais actives en storytelling

Face à la pression des médias et des ONG, les autorités demeurent stoïques sur les circonstances du drame en mer qui a coûté la vie à la jeune Hayat B., candidate à l’exil fauchée par les tirs de la Marine royale. Cependant, des sources « non officielles » transmettent au goutte-à-goutte à la presse des informations tendant justifier l’usage de la force armée, tandis que l’Intérieur et la diplomatie bifurquent le débat sur les engagements pris par le Maroc en matière de migration

Deux jours depuis l’annonce de la mort de la jeune Hayat B, tuée par balles par la Marine royale, les autorités demeurent toujours mutiques sur le sujet, tout en multipliant les sorties médiatiques sur la thématique de la migration pour laquelle le Maroc prépare en grande pompe le « Pacte de Marrakech » avec les Nations Unies.


Certes les autorités avaient, par le biais de la préfecture de M’Diq-Fnideq, assuré très tôt qu’une enquête avait été ouverte sur les circonstances du drame, se gardant toutefois de révéler la mort de la jeune fille et ne faisant état que de quatre blessés. Le communiqué laconique, n’avait pas non plus fait référence à l’usage d’une arme à feu durant l’arraisonnage du « go fast » espagnol.

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