n°533.En Tunisie, les législatives achèvent de rebattre les cartes
La vie politique tunisienne n’a pas fini d’être chaotique et un casse-tête. L’issue des élections législatives, qui ont eu lieu dimanche 6 octobre entre les deux tours d’une présidentielle hors normes, augure d’une majorité difficile à trouver, voire impossible pour le prochain chef de gouvernement dans un Parlement extrêmement fragmenté. Sans compter l’abstention qui atteint des records, à près de 60 %.
C’est d’autant plus problématique qu’en Tunisie, le pouvoir est plus entre les mains du Parlement que dans celles du président et que le pays, empêtré dans une grave crise économique et sociale, aspire à la stabilité. Une stabilité réclamée par plusieurs partis qui, en gage, pourraient proposer un gouvernement d'union nationale, option à laquelle le parti islamo-conservateur Ennahda avait déjà eu recours en 2014 après la crise qu'avaient engendrée les assassinats de deux opposants politiques.
Les résultats officiels seront connus au plus tard mercredi 9 octobre, mais d’ores et déjà, si les premières estimations sont confirmées, la gageure (le cadeau empoisonné) de former une majorité, et donc de gouverner, pourrait revenir au parti Ennahda annoncé en tête. Crédité d’une quarantaine de sièges, il est loin des 109 sièges nécessaires pour obtenir la majorité à l’Assemblée.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.



