n°527.Israël: Netanyahou est-il indéboulonnable?
Une semaine après la victoire du nouveau parti Bleu et blanc de Benny Gantz aux élections législatives, c’est le vaincu, Benjamin Netanyahou, chef du Likoud, qui a été désigné par le président israélien Reuven Rivlin pour former le prochain gouvernement. Écarté par les électeurs, rejeté par des figures majeures de son propre parti pour son comportement politique sans scrupule, sous le coup de poursuites judiciaires pour corruption, abus de confiance et malversations, Netanyahou a bénéficié d’un système politique à bout de souffle, de la médiocrité de son rival et de l’inexistence d’une offre politique alternative crédible pour se retrouver en position de conserver le pouvoir qu’il exerce sans partage depuis plus de dix ans.
Alors qu’il doit être entendu les 2 et 3 octobre par le procureur général Avichaï Mandelblit, qui pourrait l’inculper avant la fin de l’année dans trois dossiers financiers accablants, le voici désormais en mesure de proposer à la Knesset, comme il le souhaitait, le vote de la loi d’immunité destinée à le protéger des juges. Auparavant, il faudra cependant qu’il parvienne à former un gouvernement et à obtenir le soutien d’une majorité d’au moins 61 députés sur les 120 que compte la Knesset. Pour l’instant, Netanyahou dispose d’un assemblage de 55 députés issus des partis de droite et d’extrême droite et des partis religieux ultraorthodoxes.
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