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27.03.2018 à 18 H 48 • Mis à jour le 27.03.2018 à 18 H 48 • Temps de lecture : 12 minutes
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n°283.Les dirigeants africains choisissent le libre-échange, malgré les risques

Quarante-quatre États africains sur cinquante-cinq, dont le Maroc, ont signé, le 21 mars, un accord pour la création d’une zone de libre-échange continentale. Vu comme le retour du rêve d’une Afrique unie par les uns, le projet suscite beaucoup d’inquiétudes chez les autres : il va « sonner le glas de l’économie nigériane », affirme l’un des principaux syndicats du Nigeria, première économie du continent

Sous le slogan inscrit sur une immense bannière verte, « Create one African market », les dirigeants du continent africain, réunis à Kigali, au Rwanda, se sont succédé, le 21 mars, pour un événement qu’ils ont qualifié d’historique : la signature d’un accord créant une zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), appelée en anglais African Continental Free Trade Area (AfCFTA). En tout, 44 pays sur 55 ont apposé leur paraphe. Parmi ceux qui se sont abstenus, l’Afrique du Sud, dont l’exécutif ne peut signer un tel traité sans qu’il ait été d’abord examiné et ratifié par le parlement.


Quelques heures après cette séance solennelle, organisée dans le cadre d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), le président du Niger, Mahamadou Issoufou, négociateur en chef, a évoqué sur son compte Twitter un « tournant » pour l’Afrique, qui va devenir, selon lui, « plus unie » et « plus prospère ». Le projet panafricain des années 1960 est relancé, s’enthousiasment depuis des intellectuels. Mais l’affaire sera évidemment complexe et comporte de nombreux risques si elle est menée jusqu’au bout – l’accord doit encore être ratifié par les parlements nationaux pour commencer à être mis en œuvre.


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