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01.11.2022 à 17 H 31 • Mis à jour le 01.11.2022 à 17 H 35 • Temps de lecture : 11 minutes
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n°814.‘L’info en farce’ : Machhour tente de se refaire une virginité au micro de Hallaouy

Disparu de la scène médiatique depuis le démarrage du chantier royal de l’usine de vaccins de Benslimane, « M. Vaccins » est réapparu le 31 octobre dans le talk « L’Info en face » animé par Rachid Hallaouy. Une interview concertée qui évacue les questions qui fâchent sur ses affaires révélées par Le Desk et dont l’objectif est de rassurer le public par cette nouvelle farce qui ne trompe personne

C’est une opération de ‘damage control’ des plus classiques conduite à travers un média semi-officiel. Disparu des radars de la presse depuis nos révélations successives sur ses affaires secrètes au Maroc, au Delaware et en Suisse, Samir Machhour, « M. Vaccins » pour ses encenseurs, est réapparu ce 31 octobre au micro de Rachid Hallaouy dans son talk « L’Info en face » du journal Le Matin.


Thème annoncé de l’interview du vice-président de Samsung Biologics venu parler en visio depuis sa lointaine Corée du Sud : « Comment l’industrie pharmaceutique peut être un pilier de la souveraineté sanitaire ». Les initiés auront vite compris que cette sortie concertée devait en fait servir à esquiver les questions qui fâchent sur les derniers rebondissements et incohérences du projet Sensyo Pharmatech, la future usine de vaccins de Benslimane.


L’enrobage était nécessaire : la sortie de Machhour devait servir à justifier le retard de livraison au planning de l’usine (prévue pour des tests en juillet 2022, reportée pour 2023) qu’il explique par « la guerre en Ukraine qui a impacté la supply chain » et légitimer sa position au sein du projet. Mais comme prévu, et grâce à l’indulgence de son intervieweur que l’on a connu plus incisif dans d’autres circonstances, Machhour ne répondra pas à l'essentiel des interrogations soulevées par nos enquêtes (partie 1 et partie 2 notamment), n’éclaircira pas les zones d'ombre entourant ce chantier royal et ne sera pas interrogé sur les sociétés écrans qu’il a créées en nom propre (MarocVax au Maroc, Sensyo au Delaware et Bio Investment Group en Suisse).


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