n°507.Plusieurs études soulignent la résurgence de Daech en Irak et en Syrie
Si la politique est l’art de la conquête sur le court terme, la guérilla est celle de la victoire au long terme. Quelques mois après que Donald Trump a proclamé la défaite de l’État islamique (Daech, ou ISIS en anglais), au moins quatre rapports ont été publiés cet été pour s’alarmer de la persistance, voire de la résurgence, du groupe terroriste en Irak et en Syrie : par l’ONU, par le Pentagone et par les centres de recherches et d’analyse Rand et Soufan. Chaque étude choisit ses propres mots et ses propres angles de réflexion, mais toutes aboutissent à la même conclusion : loin d’être défait, Daech reprend au contraire du poil de la bête puisque les conditions qui ont présidé à son émergence existent toujours.
Cette conclusion est loin d’être une surprise pour tous ceux qui suivent le Moyen-Orient et le phénomène du djihadisme tel qu’il a émergé dans les années 1990, mais elle va néanmoins à rebours des discours des dirigeants américains mais aussi européens. L’État islamique a certes été délogé du proto-État qu’il avait entrepris de créer sur les territoires irakien et syrien il a certes perdu des milliers de combattants armés et de fidèles qui l’avaient rejoint il a certes dû se cacher et se disséminer. Mais il n’en reste pas moins actif et résilient, et, selon ces quatre rapports, il a entrepris de relever la tête.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.



