n°396.Retrait des Etats-Unis de Syrie: la Russie, l’Iran et la Turquie se frottent les mains
En annonçant le retrait, dans les trois prochains mois, des troupes américaines en Syrie (environ 2 000 soldats), Donald Trump a envoyé une onde de choc dans la géopolitique du Moyen-Orient. C’est une vraie secousse, car les conséquences de cette décision semblent favoriser le régime de Bachar al-Assad, la Russie, l’Iran et la Turquie, au détriment des alliés des États-Unis que sont les Kurdes syriens et irakiens, l’Irak et Israël. C’est une nouvelle illustration que la diplomatie à la mode Trump reste imprévisible et éloignée des choix de politique étrangère américaine du dernier demi-siècle.
Si cette décision, révélée comme de coutume sur Twitter mercredi 19 décembre 2018, a pris tout le monde de court, ce n’est pas tant pour son contenu, car Trump répète régulièrement depuis sa campagne présidentielle de 2016 qu’il entend rapatrier les militaires américains, mais par son apparente urgence. D’après les médias américains, le président a arrêté sa décision mardi 18 décembre, à l’issue d’une réunion en comité restreint avec quelques conseillers de la Maison Blanche et les secrétaires d’État et à la défense qui, quasiment tous, ont marqué leur opposition à ce retrait.
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