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12.10.2021 à 12 H 10 • Mis à jour le 12.10.2021 à 12 H 13 • Temps de lecture : 2 minutes
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Agence de notation

Fitch Ratings revient sur les perspectives pour les banques marocaines

Les mesures de soutien mises en place en 2020 ont permis d'accroître la résilience des banques au Maroc, estime l’agence de notation Fitch Ratings. Cela n’empêche, la diminution des aides de l’Etat et l’exposition des banques aux secteurs en crise, devraient mener à une dégradation de la qualité des actifs, car même si la rentabilité est de mise, le retour au pré-pandémique nécessite du temps, précise-t-on.


Selon un rapport publié, lundi, par l’agence de notation Fitch Rating, les fondamentaux du crédit des banques se redressent lentement, mais les risques en rapport à la qualité des actifs et la rentabilité persistent. L’agence prévoit une reprise économique modérée en 2021, avec une croissance du PIB réel de 5,3 %. Il est par ailleurs attendu que le taux de chômage s’élève à 11,5 % en 2021, que les flux de trésorerie soient tendus et que les ménages pèsent sur les profils financiers des banques. Il s’agit principalement d’Attijariwafa Bank, la Banque Centrale Populaire, Bank of Africa, la Société Générale, le CIH, la BMCI et Crédit du Maroc. Ainsi, Fitch Rating estime que le PIB de 2019 ne sera atteint qu’en 2022.


En ce qui concerne les créances en souffrance, l’agence de notation estime qu’elles ont connu une accélération dans le secteur du commerce au détail en 2020. Ainsi, il est considéré comme « l’un des secteurs les plus vulnérables compte tenu du taux de chômage plus élevé (12,8 % au 1S21  2020 :11,9 %  2019 : 9,2 %) et une pression soutenue sur les revenus des ménages. Ceci est accentué par les niveaux élevés d’endettement des ménages d’environ un tiers du PIB. Cela sous-tend la qualité de crédit plus faible du segment des particuliers que du segment des entreprises ».


Fitch rappelle également qu’en termes de profitabilité des banques en 2021, le redressement sera le reflet de la contribution des banques au fonds de secours Covid-19 en 2020. L’agence note également que les niveaux de capitalisation des banques sont restés stables, dans le sens où le ratio consolidé de common equity tier 1 (CET1) des sept plus grandes banques était de 9,7 % à fin 2020, ainsi au-dessus de l’exigence réglementaire minimale, qui s’installe à 8 %. Fitch prévoit une stabilité du financement et des banques, compte tenu du fait qu’ils sont liés aux dépôts de la clientèle, qui sont restés inchangeables pendant 2020.

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