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13.05.2019 à 14 H 12 • Mis à jour le 13.05.2019 à 14 H 12 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
WikiLeaks

La justice suédoise rouvre l’enquête pour viol visant Assange

La procureure générale de Suède, Eva-Marie Persson, a annoncé lundi la réouverture de l'enquête préliminaire pour viol visant Julian Assange, en jugeant désormais réunies les conditions de son extradition.


L'Australien de 47 ans a été arrêté le mois dernier par la police britannique après avoir trouvé refuge pendant sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres pour échapper à l'extradition vers la Suède.


Le fondateur de WikiLeaks disait craindre d'être extradé par la suite aux Etats-Unis, où il est poursuivi pour « piratage informatique » en raison de la publication en 2010 de centaines de milliers de documents confidentiels, dont des rapports militaires sur l'Afghanistan et l'Irak ainsi que des notes diplomatiques. Washington a formellement demandé son extradition après son arrestation.


Eva-Marie Persson, qui avait abandonné les poursuites contre Julian Assange en 2017, faute de pouvoir l'interroger, a émis le souhait lundi qu'un tel interrogatoire puisse rapidement avoir lieu.


L'avocat suédois de Julian Assange a assuré que son client était prêt à coopérer avec la justice suédoise mais qu'il voulait éviter à tout prix une extradition aux Etats-Unis.


« Je suis surpris. C'est embarrassant pour la Suède de rouvrir l'enquête », a déclaré Per E Samuelson à la télévision suédoise. « (Assange) a toujours voulu aider à résoudre le problème suédois. Son plus grand souci, c'est le risque d'extradition aux Etats-Unis en raison de son travail journalistique. »


Julian Assange a été condamné au début du mois à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Equateur en 2012.


Une fois sa peine purgée, « il appartiendra aux autorités britanniques de décider quelle demande d'extradition est prioritaire », a déclaré la procureure générale suédoise.


WikiLeaks a dénoncé des « pressions » exercées sur la justice suédoise pour qu'elle rouvre l'enquête et assuré que celle-ci permettrait de laver son fondateur de tout soupçon.

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