S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Soyez au devant de l'actualité avec notre offre Découverte

80 DH
1 mois
Découvrir les offres
09.08.2023 à 19 H 15 • Mis à jour le 09.08.2023 à 19 H 20 • Temps de lecture : 1 minutes
Par et
Terrorisme

Le Maroc contribue à la libération d’un otage roumain au Burkina Faso

Iulian Ghergut, otage roumain

Après huit ans de captivité, le Roumain Iulian Ghergut, le plus ancien otage occidental détenu au Sahel, a finalement retrouvé la liberté. Enlevé en 2015 au Burkina Faso par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, affilié par la suite à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Ghergut est enfin de retour en Roumanie.


L'annonce officielle a été faite mercredi par le ministère roumain des Affaires étrangères, précisant que Ghergut est « actuellement en sécurité sur le territoire de la Roumanie ». Dans un communiqué, le ministère a également exprimé sa gratitude envers le Maroc pour son «  soutien important » dans le processus de libération.


Avant son enlèvement, Ghergut travaillait comme officier de sécurité pour une mine de manganèse située dans le nord du Burkina Faso, à proximité des frontières du Mali et du Niger. Le 4 avril 2015, il a été capturé par cinq individus armés.


La nouvelle de la libération de Ghergut a été chaleureusement accueillie dans son pays natal. Le président roumain Klaus Iohannis, s'exprimant sur le réseau social X, a remercié les « partenaires extérieurs qui ont soutenu » la Roumanie dans cette « entreprise difficile ».


La joie a également touché sa famille, qui a enduré huit ans d'angoisse sans nouvelles de lui. Sa mère, ayant appris la nouvelle à la télévision, s'est confiée à la chaîne Digi 24, déclarant être « surprise » après « huit ans sans nouvelles ni aucun espoir de revoir » son fils. «  Nous avons pleuré, mais tout ce qui compte, c'est d'être heureux qu'il rentre à la maison », a-t-elle souligné.


Cependant, la situation au Sahel demeure préoccupante. Au moins trois Italiens, un Allemand et un Sud-Africain, enlevé en 2017, restent entre les mains des ravisseurs dans cette région.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par et
Revenir au direct